Pas mal de temps s’est passé depuis la publication du dernier poème de Marc Bruimaud, non pas qu’il ait omis de me passer le matériel adéquat, il est ponctuel comme un coucou suisse, mais simplement parce que j’ai décidé d’être à la mode en chopant le covid 19. Variant anglais, of course, je trouve que ça fait plus classe 😉 Bon, je ne vous détaillerai pas l’expérience vu qu’on en cause un peu partout depuis des mois… Disons simplement que ça aurait pu être pire mais qu’il va me falloir un peu de temps avant de retrouver un semblant de forme…. A un moment, sans doute à cause de la fièvre, j’ai eu l’impression que mon médecin hésitait à me proposer un viager… Je ne m’étais pas senti aussi faiblard depuis bien longtemps… Quand même, une belle merde ce truc… Bon, passons à des choses un peu plus réjouissantes avec le poème de Marc :
PUNK, STONER & BOOKS


La production de Marc Bruimaud me laisse rêveur ! Ceci-dit, je ne vais pas m’en plaindre étant donné que je suis fan – et manifestement pas le seul ! Que voulez-vous, j’aime son univers rempli d’obsessions, sa façon de nous remettre en permanence sous le nez ses manies, ses amours et ses listes. En fait, aussi curieux que cela puisse paraître, je me sens « chez moi » dans son monde… alors que je suis loin de partager toutes ses positions.
J’ai toujours le même problème avec les livres de Marc Bruimaud. J’attaque la première page vers 23H30 (je ne lis qu’au pieu, le mot « lit » indique d’ailleurs clairement que c’est le meilleur endroit pour le faire), tout en me faisant la promesse de ne découvrir qu’une nouvelle ou deux, pas plus : il me faut absolument en garder pour le lendemain. Car Marc est un écrivain qui déteste les fioritures, les scories comme il dit. Il va à l’essentiel et ses textes sont serrés comme un ristretto italien : courts, amers et forts.